N J T

 

Ce voyage dans le New Jersey Transit est un exemple de capture vertigineuse du temps – celui qui court –. Mention de l’instant exact pour chaque tableau, importance aussi de la vitesse : à quelques secondes d’écart, le train est plus loin, tout est changé, et là,  j’entends Victor Hugo qui écrit à Adèle.

« Je suis réconcilié avec le chemin de fer ; c’est décidément très beau. J’ai fait hier la course d’Anvers à Bruxelles et le retour. […] C’est un mouvement magnifique et qu’il faut avoir senti pour s’en rendre compte. La rapidité est inouïe. Les fleurs du bord du chemin ne son tplus des fleurs, ce sont des taches ou plutôt des raies rouges ou blanches ; plus de points, tout devient raie ; les blés sont de grandes chevelures jaunes, les luzernes sont de longues tresses vertes ; les villes, les clochers et les arbres, dansent et se mêlent follement à l’horizon … »  Victor Hugo 22 août 1837

Le temps, ce jour là, c’est le train m’emportant dans sa course ; le mouvement, l’indice de son existence.

 


série, acrylique sur papier, janvier – février 2013, 56 x 40 cm

 

Mollat 1

New-York Princeton 26 décembre 2010, 15 h 27

 

 

Mollat 2

New-York Princeton 26 décembre 2010, 15 h 31

 

 

Mollat 3

Princeton 26 décembre 2010, 15 h 32

 

 

Mollat 4

New-York Princeton 26 décembre 2010, 15 h 33

 

 

Mollat 5

New-York Princeton  26 décembre 2010, 15 h 34

 

 

Mollat 6 

New-York Princeton 26 décembre 2010, 15 h 35

 

 

Mollat 7

New-York Princeton 26 décembre 2010, 15 h 37

 

 

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